Close Menu
  • Accueil
  • A propos
  • Mentions Légales
  • Politique de confidentialité
  • Contact
  • English

Subscribe to Updates

Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.

What's Hot

Comment Gérer la Jalousie entre Frères et Sœurs : Le Guide pour Pères Stylés (et un Peu Dépassés)

24 mars 2025

Shorts : Chuchotez pour calmer la colère de votre enfant en un instant !

24 mars 2025

Shorts : Le Post-it des émotions pour exprimer son humeur au lieu de crier

13 mars 2025
Facebook Instagram
DaddictedDaddicted
  • Accueil
  • Outils
  • Conseils
  • Témoignages
  • Guides
  • Shorts
  • Français
    • English
DaddictedDaddicted
Accueil > Conseils > J’ai arrêté de crier… et sa colère a disparu en quelques semaines
Conseils

J’ai arrêté de crier… et sa colère a disparu en quelques semaines

By Nicolas Rousse3 mars 2025Aucun commentaire4 Mins Read
J’ai arrêté de crier… et sa colère a disparu en quelques semaines
J’ai arrêté de crier… et sa colère a disparu en quelques semaines - Image générée avec OpenAI

L’appel du chaos : un soir comme les autres

À ce moment-là, j’étais persuadé que mon fils était provocateur, et que c’était comme ça, je devais l’accepter.

Il se roulait par terre dans le salon, hurlait pour une obscure histoire de chaussettes mal assorties, pendant que je sentais monter en moi l’exaspération. Mon cerveau était en mode alerte rouge, prêt à riposter : « Maintenant ça suffit ! » Mais au fond, je savais que c’était inutile. On était pris dans une boucle infernale.

J’étais ce père qui pensait que poser des limites passait par des injonctions fermes. Que montrer son autorité signifiait hausser la voix. Jusqu’au jour où une pensée m’a frappé : et si j’étais le problème ?

Et si j’étais le problème ?

J’ai commencé à lire et à chercher des infos sur la gestion des émotions des enfants. J’ai commencé à expérimenter avec la « validation émotionnelle ». J’ai compris que les gamins n’étaient pas programmés pour réguler seuls leurs frustrations. Que leur petit cerveau limbique, encore en construction, était une boule de feu ingérable si nous, adultes, ne les aidions pas à mettre des mots sur ce qu’ils ressentaient.

J’ai enchaîné avec quelques lectures sur les neurosciences. J’ai compris que ce qui était logique pour moi, n’était pas efficace. Et puis je suis tombé sur cette phrase qui a changé ma vision des choses :

« Un enfant qui crie est un enfant qui demande de l’aide, pas un enfant qui provoque. »

L’initiation : appliquer la « formule magique »

Décidé à ne plus être un général d’armée face à un mini-résistant, j’ai testé une stratégie différente. J’ai testé différentes choses pour finalement arriver à celle qui m’allait le mieux, j’en ai déjà parlé sur ce site.

Je vous ai donné ma formule magique dans un article dédié (allez voir ici pour comprendre pourquoi c’est magique en cas de crise de votre enfant). En bref :

  1. Validation émotionnelle : « Tu es très en colère parce que tu voulais une glace et que je t’ai dit non, c’est ça ? »
  2. Description d’une situation idéale : « Toi, tu aurais voulu qu’on mange des glaces toute la journée, hein ? »
  3. Projection vers une solution : « Ce soir, on peut prévoir un dessert ensemble. Tu veux m’aider à choisir ? »

C’était presque magique. Il s’est arrêté, m’a regardé, a reniflé, puis a simplement hoché la tête. Pas de cris. Pas de lutte de pouvoir. Juste un enfant qui se sent compris.

Le retour à la maison : un changement réel et durable

J’ai appliqué cette méthode pendant plusieurs semaines, et peu à peu, les crises ont diminué. Moins d’explosions, plus de dialogues. Mon fils, qui était une bombe à retardement à la moindre contrariété, a commencé à verbaliser ses émotions.

De mon côté, le changement était radical. En gérant mieux mes propres réactions, j’avais changé la manière dont mon fils gérait les siennes.

Pourquoi ça marche ? La science derrière ce changement

Les neurosciences expliquent parfaitement ce phénomène :

  • Les neurones miroirs : les enfants imitent leurs parents. Si nous gérons nos émotions avec calme, ils apprennent à faire de même.
  • L’apprentissage social : un enfant se construit par l’observation. Si son modèle réagit aux conflits par le dialogue plutôt que par la confrontation, il adoptera ces mêmes réflexes.
  • La validation émotionnelle : nommer et accueillir une émotion aide l’enfant à activer son cortex préfrontal, la zone du cerveau responsable du raisonnement et de la régulation.

Conclusion : vous voulez transformer la relation avec votre enfant ? Commencez par vous transformer vous-même

Évidemment, tout n’est pas parfait. Mon fils a encore ses moments de frustration. Mais la différence, c’est que maintenant, il sait qu’il peut exprimer ses émotions autrement que par des cris.

A partir du moment où j’ai changé ma manière de gérer MON stress, les crises, la pression que JE ressens, comme par magie, mon enfant s’est mis à faire de même.

Alors à tous les parents qui se sentent épuisés, qui ont l’impression d’être coincés dans un cycle sans fin de crises et de colères : essayez de changer votre propre manière de réagir, et vous verrez votre enfant changer à son tour.

Et si vous avez testé cette approche, racontez-moi en commentaire : quel a été votre déclic ?

Share. Facebook Twitter LinkedIn Tumblr Email Reddit WhatsApp Copy Link
Previous ArticleMa formule magique pour désamorcer une crise en 5 secondes (et pourquoi elle fonctionne)
Next Article Shorts : 1 phrase plus efficace que « Ne crie pas ! »
Nicolas Rousse
  • LinkedIn

Nicolas est le fondateur de Daddicted. A 40 ans, il dirige un média digital depuis 2008, et est engagé au quotidien avec 4 enfants (2 enfants et 2 beaux-enfants). Il s'appuie sur les bonnes pratiques reposant sur des faits et sur la science, et collabore avec des psychologues, experts en neurosciences, enseignants, et spécialistes de l'éducation. Son rêve ? Une société qui reconnait la parentalité comme une réussite. Une réussite qui serait aussi valorisée au masculin qu'au féminin. Pour s'en rapprocher, il partage ici des outils et des expériences qui contribuent à créer des liens parent - enfant solides, et des enfants épanouis, autonomes, responsables.

Related Posts

Conseils

Comment Gérer la Jalousie entre Frères et Sœurs : Le Guide pour Pères Stylés (et un Peu Dépassés)

24 mars 2025
Conseils

Pourquoi crier sur son enfant ne fonctionne pas… (sauf dans 3 cas précis)

11 mars 2025
Conseils

« Non, pas Papa ! » Comment réagir sans vexer son ego (et garder son autorité) ? (3 ans)

7 mars 2025
Add A Comment
Leave A Reply Cancel Reply

Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.

Top Posts

Pourquoi être un bon père, ce n’est PAS passer du temps avec son enfant ?

13 février 202532

Pourquoi être un bon père en 2025 et en 1985 n’a rien à voir ?

12 mars 202518

Pourquoi crier sur son enfant ne fonctionne pas… (sauf dans 3 cas précis)

11 mars 202512
Restez en contact
  • Facebook
  • YouTube
  • TikTok
  • WhatsApp
  • Twitter
  • Instagram
Most Popular

Pourquoi être un bon père, ce n’est PAS passer du temps avec son enfant ?

13 février 202532

Pourquoi être un bon père en 2025 et en 1985 n’a rien à voir ?

12 mars 202518

Pourquoi crier sur son enfant ne fonctionne pas… (sauf dans 3 cas précis)

11 mars 202512
Our Picks

Comment Gérer la Jalousie entre Frères et Sœurs : Le Guide pour Pères Stylés (et un Peu Dépassés)

24 mars 2025

Shorts : Chuchotez pour calmer la colère de votre enfant en un instant !

24 mars 2025

Shorts : Le Post-it des émotions pour exprimer son humeur au lieu de crier

13 mars 2025

Subscribe to Updates

Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.

Facebook Instagram
  • Accueil
  • A propos
  • Mentions Légales
  • Politique de confidentialité
  • Contact
  • English
© 2025 Daddicted.com

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.